Mon premier tournoi les mains dans les poches

NdlR : Et voilà, nouveau tournoi au sein de l’association, nouveau joueur initié à l’arrache, donc… nouvel article sur les sensations de celui-ci. Comme d’habitude : on lui demande d’écrire ses impressions sans avoir lu les articles des joueurs qui se retrouvent dans la même situation déjà présents sur ce blog. Merci William de ce témoignage !

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Alors que je suis en pleine période d’économie pour l’achat de ma maison, je n’ai rien trouvé de mieux que d’aller à ma boutique ludique préférée. Derrière le comptoir du gérant, mon œil s’est fixé sur une boîte en carton de figurine Japonaise pour le jeu DBA. Alors que je n’ai aucune idée de comment ça se joue, je suis sorti de la boutique avec une invitation pour participer au prochain tournoi de DBA. Car oui, c’est bien connu, c’est dans les tournois qu’on apprend à jouer.

Le jour du tournoi, je suis arrivé les mains dans les poches. Le gérant me voit, me laisse choisir avec enthousiaste une de ses armées : français médiéval, perses, indiens, romains ou grecs… Je lui emprunte le lot des Indiens car je trouve plus rigolo de jouer avec des figurines presque dénudées. En plus, certaines ont même une grande trompe (oui, les éléphants).

Plan de la bataille de Cannae...

Plan de la bataille de Cannae…

Une fois l’armée choisie, un des gentils organisateurs m’explique les règles. C’est là que j’apprends que DBA se joue avec des socles rectangulaires. Pour se faire une idée, c’est un peu comme ce que l’on voit dans les plans tactiques des livres d’histoires. Chaque socle rectangulaire représente un type d’armée : archers, auxiliaire, infanterie lourde, cavalerie, perses… Les figurines sont ici pour représenter le type de l’armée. Ce qui signifie que théoriquement, il n’y a pas de figurines officielles.

Je n’expliquerai pas dans cet article les règles du jeu. Car non seulement ce n’est pas le but de l’article, mais qu’en plus je risquerai d’écrire des bêtises. Toutefois, j’ai remarqué qu’au cours de mes parties, le jeu semblait plus complexe que le préjugé initial de ma première partie où je voyais DBA comme un jeu de dé.

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Car, même si l’aléatoire est un facteur important, celui-ci peut être calculé en fonction des statistiques des figurines. DBA est un jeu à la « pierre, ciseau, cailloux » où chaque unité a des points forts et des points faibles. Pour gagner, il faut réussir à réduire les risques d’être détruit et, bien sur, augmenter les chances de détruire la figurine adverse.

Les chances de détruire une unité adverse sont également augmentées si on arrive à annuler la retraite d’une unité. Ceci est très important car l’annulation d’une retraite double les chances de détruire une unité adverse.

Les parties sont relativement courtes. En une soirée, j’ai eu une explication de règles ainsi que trois parties. Je dirai qu’une partie dure entre 30 à 45 minutes.

Une prise de flanc des chariots lourds indiens de la phalange italiote. Ouille.

Une prise de flanc de la phalange italiote par les chariots lourds indiens . Ouille.

Le coût du jeu DBA me semble très raisonnable pour un jeu de figurines. Comme je le disais plus haut, c’est un jeu à base de socles. Vous pouvez mettre n’importe quelles unités du moment que les socles respectent les règles de création d’armées. De ce fait, il est possible de jouer uniquement avec des socles à 20 centimes. Ceci dit, avec un peu de folie, on peut aussi investir sur des armées à figurines complètes allant de 30 à 75 €.

La cible du jeu ne s’annonce pas grand public mais à un public passionné. Vous serez séduit par DBA pour le thème historique, la tactique militaire, une jouabilité simplifiée et une mise en route rapide.

Pour terminer, un des avantages que je vois avec DBA est sans hésitations la communauté autour du jeu. Nous connaissons tous des wargames auxquels nous aimerions jouer mais que nous ne pouvons pas parce que personne ne joue. Dans ma ville, une communauté s’est créée autour de ce jeu. Et ça, uniquement pour ça, ça peut valoir le coup.

Merci au gérant de la boutique Bella-Ciao ainsi qu’aux membres de l’association Orléans Wargames pour m’avoir fait découvrir De Bellis Antiquitatis.

Kerbal,
Le 18 mai 2016

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