Peindre sur une base noire: Le cataphracte in situ
Après avoir préparé vos figurines et votre espace de travail, les choses sérieuses commencent. Evidemment, entre chaque étape, il convient de nettoyer votre pinceau et de laisser sécher la peinture sous peine de surprises. Avoir deux ou trois unités en cours permet de passer de l’une à l’autre et laisser ainsi sécher la peinture pour y revenir plus tard.
Dernière conseil avant la route: diluez votre peinture à 1/3 d’eau; trop épaisse, l’aspect sera pâteux et bouchera les détails. Au pire, vous passerez une deuxième couche.
Couches de bases
Il faut d’abord poser une sous-couche noire un peu diluée afin de laisser apparaître les détails. Cela permet de mieux voir la sculpture de la figurine et les détails que vous auriez pu rater. Laisser bien sécher avant de vous attaquer au métal.
L’armure dorée du cheval est posée en prenant un peu de peinture sur le pinceau et en brossant légèrement la figurine. Comme c’est la plus grande surface de la figurine, ce n’est pas grave si vous débordez à ce stade-là. Une deuxième couche sera peut-être nécessaire mais pas plus.
Ensuite, vous pourrez passer au cavalier et lui appliquer sa peinture acier selon la même techniques. A cette étape-là, essayez tout de même d’éviter le visage du cavalier car les traits seront fins et le trop-plein de peinture est souvent ennuyeux.
Une fois toutes les parties métalliques peintes, peignez le cheval, la crinière et la queue, la peau du cavalier ainsi que les parties en tissus s’il y en a.
Lavis: un ombrage facile
Vous pouvez vous arrêtez là si vous le voulez, mais en y regardant de plus près, vous vous apercevrez que certaines zones manquent de détails et feront un peu « jouet en plastique ». Pour chaque couleur de base, il faudra appliquer un lavis correspondant afin de mieux marquer les creux: lavis noisette pour l’armure dorée et le visage, lavis noir pour l’armure et le cheval, couleur plus foncée pour les tissus. Attention à bien doser votre lavis pour ne pas perdre les détails. Laissez bien sécher entre chaque lavis car, comme ils sont très liquides, ils risquent de mélanger et de passer d’une zone à l’autre.
A cette étape là, il faudra peut-être reprendre certaines parties qui auront reçu trop de lavis: repassez un tout petit peu de couche de base.
Eclaircissements et détails
Pour les zones mates (la peau et les étoffes) vous pouvez appliquer un ou plusieurs éclaircissements en mélangeant une couleur plus claire à la couleur de base. Le plus simple et de rajouter une teinte ivoire pour les couleurs « froides » ou légèrement jaune à la couleur de base pour les teintes « chaudes » : le rouge devient alors orangée, le marron tire sur le marron clair voire l’ocre. N’hésitez pas à regarder une roue chromatique pour garder une cohérence. Vous pouvez poser plusieurs éclaircissements selon votre goût en rajoutant à chaque fois un peu plus de la couleur claire. Vous y gagnerez en intensité et en richesse.
Pour les détails, les ombrages ont fait leur travail donc il faut être plus précis qu’inventif. Attention à ne pas déborder et regardez bien la figurine sous toutes les coutures pour éviter d’oublier un détail. C’est à cette étape-là que vous peindrez les armes, harnachements, lances et casques.
Votre cavalier est terminé. Ne reste plus qu’à le socler. Ouf, mission (presque) accomplie.
Moffom
“Carapaçonné” et pas “Caparaçonné” 😀