Orléans Wargames, Tournoi Interne du 19 février 2016

20160219_230232Et voilà, pas d’annonce sur sur le site T3, à peine annoncé sur le forum de l’association…
Et, sur la grosse trentaine de joueurs présents, 10 d’entre nous se sont retrouvés à s’affronter, dont une « victime » désignée pour apprendre à jouer sur le champ et faire le 10ème. Deux nouveaux à bord mais pas d’armée de zoulou cette fois (il est vrai que ce sont un peu des ouvre-boîte multifonction ces armées non officielles).

Du règlement :
Comme tout tournoi qui se respecte, il y avait un règlement :
– Avoir des armées peintes,
– Règles V3.0,
– Liste complète : au début de chaque manche, une fois le nom de la liste adverse connue, on peut composer ses 12 plaquettes sur la base de la liste officielles mais sans piocher dans les listes alliées.
– Pas de période : on joue sur le livre de son choix.

Are you ready ?

Are you ready ?

Des listes en présence :
I-52i Italiot Hoplite a. x 2 !
II-3a Classical Indian a. (façon Poros)
II-9 Syracuan a. (qui ressemblait drôlement à une armée de mort-vivants façon HOTT)
II-12 Alexandre Macédonian a.
II-20d Ptolemaic a.
II-32a Later Cathaginian a.
II-33 Polybian Roman a.
III-40a Viking a.
IV-64b Medieval French a.

Constat : malgré la non-limitation des listes, nous restons très attachés à la période de fin d’antiquité. Si ça continue comme ça, la prochaine fois je sortirais des Aztèques avec 6 Hd histoire de les calmer tous et les obliger à jouer des trucs qui tranchent…

La lance, ça pique.

La lance, ça pique.

Une première manche au fouet :
Philippe dévoue ses Italiot pour mettre le pied à l’étrier de Vincent qui joue les Français médiévaux et une calotte de justesse.
Et mes Indiens se prennent une volée initiatique fasse aux Carthaginois de Fayçal. Il s’agira du premier décès de mon général ce soir là, d’ailleurs.
A côté de cela, les Vikings ont expliqué que la Lame, c’est plus fort que la Lame aux Polybiens pendant que Syracuse, lassée du coup des miroirs, utilisait un subterfuge de déguisement hérités de la dernière fête des morts mexicaine pour effrayer des Italiotes et que Ptolémée expliquait à Alexandre qu’il ferait un Diadoque (successeur) bien plus compétent !

Tu vois, Fils du Soleil, la maille, elle a la cotte.

Tu vois, Fils du Soleil, la maille, elle a la cotte.

Interlude incertaine :
Les « démons » de Syracuse ont ensuite traversé la Méditerranée pour effrayer les Babars carthaginois tandis que les Vikings montraient au Fils du Soleil que, oui, vraiment, la Cotte de Maille est peu seyante mais tellement pratique pour absorber les coups de hache ou d’épée…. Bien plus que les pagnes en roseau.
Les éléphants entourés des lourds chariots indiens sont allés foncer droit sur les phalanges de lances italiotes qui se demandaient bien si elles tiendraient assez longtemps pour

Chassez-moi ces piétons !

Chassez-moi ces piétons !

que les quelques cavaliers de l’armée débouche sur les arrières… jusque dans la tombe d’une victoire indienne à la Pyrrhus.
De son côté, la jeune république expliquait à Alexandre que, toute pleine de sagesse que soit les Etats-Cités grecque, le cris SPQR s’entrendrait autour de toute la Méditerranée et que la mer Egée est INCLUE dans cette première…
Et les boîtes de conserve roulantes s’en sont donné à cœur-joie contre les murs de lance italiote (les autres). Décidément, ce n’était pas la soirée de cette seule liste de la période « chariots ».

Une bonne volée...

Une bonne volée…

Bouclier final :
Et, lancé à fond de train, les futures victimes d’Azyncourt et Crécy ont profité de l’absence d’archers dans les troupes romaines pour leur expliquer que la légion, c’est bien, mais, montée à cheval, c’est mieux.
Carthage apprenait à ses dépend qu’elle avait aussi perdu la première punique, même fasse à des Italiots. La lance, quand même, c’est du fiable mon bon monsieur et ça se manœuvre un peu malgré tout.
L’armée frère n’eut pas la même chance : Alexandre avait quand même envie de mordre un peu vendredi soir.
Mes éléphants, ajustés et orientés correctement, n’eurent qu’à pousser et purent compter sur un général adverse qui, visiblement contrarié de sa précédente défaite, refusait de donner des ordres. Ca tombait bien parce que mon général venait de mourir une seconde fois ce soir et que, vraiment, des éléphants non commandés c’est lourd mais lourd à bouger…
Enfin, les Vikings, invaincus de la soirée, expliquaient aux bonshommes déguisés en squelette que, non, ils n’avaient pas peur de la mort parce que, eux aussi venaient du froid.

Ce n'est qu'un au-revoir...

Ce n’est qu’un au-revoir…

Et le podium (revu et corrigé) :
1er : III-40a Viking a.
2e : IV-64b Medieval French a.
3e : I-52i Italiot Hoplite a.
4e : II-3a Classical Indian a. (façon Poros)
5e : II-9 Syracuan a.
6e : II-33 Polybian Roman a.
7e : II-32a Later Cathaginian a.
8e : II-20d Ptolemaic a.
9e : II-12 Alexandre Macédonian a.
10e : I-52i Italiot Hoplite a.

Les listes de la période II, bien que sur-représentées, ne trustent aucune des places de podium. Encore un âge qui sombre…

Cassandre
Le 21 février 2016.

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Une réaction sur “Orléans Wargames, Tournoi Interne du 19 février 2016”

  1. Welnin45 dit :

    La full blade bien utilisée c’est vraiment pas mal. Mes vikings heureusement n’ont pas rencontré de chevaliers et Warbands, sinon jaurais été à la peine. Donc un tournoi très positif, une quatrième ronde aurait été sympa. Next time.