Festival Ludique International de Parthenay
Cuvée 2016.Un retour aux sources pour moi. Des amis avec qui ont a jadis joué à DBA qui resurgissent, des joueurs qui viennent dirent : “chouette, c’est super que la règle sorte en français”, des auteurs/éditeurs qui découvrent le mécanisme, des festivaliers qui manipulent vos figurines avec un rien de rudesse, d’autres qui s’assoient avec des étoiles dans les yeux de pouvoir jouer…
Bref, nous avions un petit stand et nous n’y étions que 4 jours sur les 12 que durent le festival. On a fait jouer à X-Wing et Impérial Assaut aussi (nous y étions dans le cadre d’Orléans Wargames). Nous avons partagé une partie du temps notre espace avec d’autres éditeurs.
On a essayé de peindre aussi. Il faisait tellement chaud que la peinture était sèche sur le pinceau avant d’arriver sur la figurine. Mais les gens regardaient la chose avec curiosité et émerveillement : le jeu de figurines a un peu disparu des festivals pour devenir anecdotique. Et les joueurs qui connaissent sont visiblement très contents que la flamme réapparaisse. Alors, notre présence…
On a aussi réapprit à expliquer les règles aux débutants complètement novices. C’est vrai : c’est plus simple d’expliquer des règles à des gens qui jouent déjà qu’à des novices purs. C’est d’ailleurs assez amusant : DBA est un jeu très courts, il l’a toujours été puisqu’une partie c’est une heure environ.
Avec la tendance actuelle du jeu de société, lorsqu’on annonce “explication + partie, c’est moins d’une heure“, des regards incrédules devant une telle longueur apparaissent.Outre que c’est heureusement peu de personnes (et parce que nous étions situé au point d’entrée du festival, ce qui nous a assuré une fort flux et bonne visibilité), on ne peut s’empêcher de penser à la durée d’un petit Civilization ou un Diplomacy…
Pour en revenir à DBA, le scénario Bataille de Patay a été au coeur des démos, des affrontements fratricides de Zoulous ou des Perses Achaeménides rencontrant des Egyptiens dans une légère uchronie ont accueilli des parties supplémentaires. Pour ne parler que de Patay, en quatre jours, le scénario a été joué entre 15 et 20 fois, donnant la pluspart du temps un résultats en faveur des français… sauf lorsqu’ils avaient tendance à foncer un peu trop tête baissée !
Quatre jours, c’est forcément très court. On ne vous parle pas des jolies pierres qui font l’histoire de la ville, des restaux qui vous accueillent pendant que le feu d’artifice le plus beau de la région Poitou-Charente illumine les remparts (oui, je sais que la région est plus grande et a changé de nom mais comme je m’en fiche un peu…).Bon, on ne vous conseille quand même pas le “rosé-cerise” du pot de clôture. Mais, même ça c’était parfait !
Cassandre,
Le 18 juillet 2016
Chouette reportage… cela a l’air d’avoir été bien sympa !